12/01/2010

ACCEPTER LES SENSATIONS DESAGREABLES DANS SON CORPS POUR ETRE EN BONNE SANTE

Ne pas se faire mal implique que l’on soit attentif aux signaux envoyés par son corps. Insister sur une douleur articulaire ne peut qu’aggraver la lésion. Le mal de dos avec éventuelle irradiation lombaire, sciatique, cervicale ou brachiale est un avertissement sérieux à ne pas traiter par le mépris. Toutes ces douleurs n’exigent pas un arrêt total d’activité, mais vous devez être vigilant pour ne pas provoquer de traumatismes invalidants. Le geste incriminé sera exécuté en douceur ou arrêté. Ces douleurs traumatiques ont très souvent un aspect bénéfique ; c’est le plus souvent dans la souffrance qu’on apprend à comprendre son corps. Lorsque vous avez identifié un geste nocif, il est alors facile d’apporter les modifications nécessaires à votre pratique. Cela dit, quand vous souffrez, ce ne sont pas forcément les gestes que vous venez de faire qui sont responsables. Les douleurs de dos ont fréquemment pour origine de mauvaises attitudes dans la vie de tous les jours : huit heures mal assis à votre bureau, quelle catastrophe ! trois heures avachi dans un fauteuil devant la télé, bonjour les dégâts !
Surveiller et entretenir son corps n’est pas réservé au seul temps de l’entraînement. C’est votre principal bien, or certains l’entretiennent moins bien que leur voiture. Entretenir son corps, c’est le nourrir et l’exercer. Vous devez, en permanence, l’entourer d’un soin jaloux.
En conséquence, apprenez à écouter votre corps ; il vous dit exactement ce dont il a besoin pour se maintenir en état. Mais attention à ne pas prendre la fatigue musculaire ou le premier essoufflement pour un signal d’arrêt car c’en sera fini de la progression en termes de puissance, de rapidité ou d’endurance et le mental en profitera pour s’installer dans une agréable léthargie malheureusement préjudiciable à plus longue échéance. Ce n’est que lorsque le muscle est douloureux que les bénéfices de l’effort commencent à être engrangés ; et c’est à partir de ce moment que le mental se forge. Il est ainsi indispensable que vous vous efforciez à persévérer dans l’effort. C’est de cette manière que le corps devient efficient, puissant, rapide : excellente récompense pour l’esprit qui aura souffert mais se sera grandi.
Si vous voulez progresser, aussi bien physiquement que mentalement, vous devez souffrir. Toutefois, vous devez différencier de façon très précise les douleurs consécutives à une lésion de celles qui sont la marque de la fatigue physique. Des quadriceps ou des abdominaux douloureux attestent de la présence d’acide lactique au sein du muscle : c’est pénible mais cela n’empêche pas de continuer. Une vive douleur dans le coude impose de cesser immédiatement la séance de pompes, pas forcément l’entraînement ; il suffira de ne plus solliciter le bras blessé. D’ailleurs, un handicap, blessure ou maladie, est une opportunité à saisir : c’est l’occasion de sentir son corps et donc de le comprendre, d’utiliser d’autres techniques que celles dont le handicap nous prive, d’apprendre à dissimuler sa faiblesse aux yeux de l’adversaire. Et avec quel bénéfice pour le mental !

1 commentaire:

Unknown a dit…

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